Audiotel rose : témoignage d’une animatrice
En premier lieu, on se demande toujours qui se cache derrière le métier du téléphone rose. Qui sont ces filles qui répondent sur les lignes audiotel rose ? D’où viennent-elles ? Comment fonctionne ce genre de service ?
Ingrid : du tchat à l’audiotel rose
Ingrid était auparavant animatrice sur un tchat rose.
Si certaines conversations (ou certaines demandes) l’ont choqué ou simplement ennuyé, elle décide quelques temps plus tard de prendre la parole sur une ligne d’audiotel rose. Voici ce qu’elle peut nous dire sur son apostolat.
« Tout d’abord, beaucoup de gens pense que l’accès facile à Internet a diminué la fréquentation des lignes audiotel rose. Je peux vous assurer qu’il n’en est rien.
Au départ, je ne connais rien d’eux. Des clients qui appellent. Eux non plus ne connaissent rien de moi. Alors de quoi parlons-nous ? Cela va vous étonner, mais souvent de tout et de rien. Bien évidemment, à un moment donné, la conversation bifurque sur le sexe car ils sont quand même là pour ça. Pour que je les excite en inventant pour eux un scénario ou simplement en suivant l’histoire dans laquelle ils m’ont demandé de jouer. »
Des appels plus sympathiques que d’autres
« Bien souvent, ce sont les clients plus âgés les plus sympathiques. Je me rappelle de l’un d’entre eux, un dentiste. Il évoquait ses souvenirs de jeunesse avec une femme beaucoup plus âgée que lui et me décrivait avec beaucoup de détails comment elle avait fait son éducation sexuelle. Ce genre d’appel est plus touchant que certains jeunes qui veulent tout plier en 2 minutes. »
« Pourquoi je fais ce métier ? Pour parler de sexe car j’aime vraiment ça. On a souvent de très belles surprises sur l’audiotel rose avec des clients qui ont des voix qui m’ont aussi mené au plaisir. Même s’il y a bien évidemment des moments moins plaisants, il s’agit d’un métier de contact, particulier certes, mais de contact quand même. »
A propos de la rédactrice :
Taulière de la rédaction, animatrice d’annonces, la Maxi Meuf est aussi expérimentée dans le maniement des lettres que dans celui du chibre. Le jour à taper sur son clavier, la nuit à se faire orgasmer …